RSE est souvent associé à environnement, mais le volet humain est primordial dans une politique d’activité durable. C’est d’autant plus vrai en boulangerie – Pâtisserie artisanale où l’homme met son savoir-faire au service de l’autre et où le personnel demeure, un avantage concurrentiel déterminant. Sa contribution ne se limite pas à la production, il est également indispensable à la vente.

En quelques chiffres :

◽️ 69% des boulangeries-pâtisseries sont dirigées par un couple

◽️ Taille moyenne de l’équipe : 6 personnes

◽️ 100 000 salariés : 60 000 chefs d’entreprise et conjoints, 22 000 apprentis

◽️ 51% de femmes

◽️ Moyenne d’âge : de 33,6 ans chez les femmes et de 30,2 ans chez les hommes

Aujourd’hui :

Le secteur ne semble plus attractif, la Confédération nationale de la boulangerie estime à 9 000 le nombre de postes à pourvoir. Est-ce à cause des 2 548 heures de travail annuel pour une rémunération brute de 26 153 €, du travail de nuit ou de week-end, ou encore des 305 clients par jour

Pourtant d’anciens cadres n’hésitent pas à tout laisser pour se reconvertir (environ 20% des nouvelles installations). L’école Ferrandi Paris est obligée de refuser des candidats à sa formation de CAP boulanger pour adultes.

Le nombre de paysans boulangers augmente également.

La boulangerie artisanale, si chère aux français, doit évoluer, notamment pour répondre aux nouvelles attentes des parties prenantes.

Voici quelques pistes de réflexion pour rendre la boulangerie plus humaine :

◽️ Former : Monter en compétence aussi bien l’équipe que le chef d’entreprise, favoriser la polyvalence pour augmenter l’employabilité et ainsi diminuer le turnover.

◽️ Communiquer : Valoriser son savoir-faire et la maîtrise technique de son métier, faire connaître les matières premières utilisées et leurs origines, raconter l’histoire de ses produits, mettre de l’émotion dans la vente.

◽️ Transmettre : préparer l’avenir de la profession en favorisant l’apprentissage. Pour que la formation soit pertinente, le “Maître” doit avoir la disponibilité de former son apprenti, le temps pour répondre à ses questions, l’envie de favoriser son intégration et la passion de la transmission.

◽️ Créativité : Le pain, c’est une histoire entre le boulanger et sa pâte ! Chaque boulanger exprime sa personnalité dans son pain. Ce n’est pas un geste mécanique. La vente doit se faire porte-parole de cette créativité.

C’est ainsi que se transmet l’histoire du fournil pour inviter le consommateur à la découverte de la magie de la fermentation et à l’art du boulanger.

Tous ces éléments donnent du sens à un métier humain éprouvant, mais tellement passionnant !

Rejoindre la communauté de Passionnés

Pour s’informer, contribuer et échanger
autour du pain vivant